Le prince Andrew serait concerné par l’affaire Epstein, mais ce n’est pas la première fois qu’un membre de la famille royale, ou plus globalement un haut dignitaire britannique, fait couler beaucoup d’encre suite à de telles frasques…
L’affaire Weinstein passée, c’est désormais Jeffrey Epstein qui est à l’origine d’un scandale planétaire. Le financier américain, qui a été retrouvé mort dans sa cellule du Metropolitan Correctional Center de New-York le 10 août dernier, aurait organisé un vaste réseau de prostitution de jeunes filles mineures.
Et si ce scandale implique Donald Trump ou Bill Clinton, il n’épargne pas la couronne d’Angleterre. Le prince Andrew, fils de la reine Elizabeth II, est cité comme un des “clients” de ce sordide réseau, après que des photos et vidéos l’aient montré en compagnie de jeunes filles dans le manoir Epstein. Cette affaire provoque certes l’indignation outre-Manche, mais ce n’est pas la première fois que des hauts dignitaires sont ébranlés par de lourdes accusations.
La première femme d’Andrew Windsor, Sarah Ferguson, a elle aussi affolé les tabloïds anglais. En 1992, seulement cinq mois après sa séparation avec le Duc d’York, “Fergie”, pourtant toujours mariée à Andrew, folâtre avec John Bryan, un millionnaire texan, au bord d’une piscine à St-Tropez. Sauf que journalistes et photographes du Daily Mail n’en ont pas raté une miette. Baisers, batifolage ou léchage de pieds… tout finit en Une du célèbre journal britannique. Il n’en fallait pas tant pour secouer tout le pays.

Ancienne épouse du prince Andrew, Sarah Ferguson a fait jaser avec le fameux “toe scandal”. ©Mugisha Don de Dieu
La nouvelle génération n’est cependant pas en reste non plus dans ce domaine. C’est Kate Middleton, épouse de William, qui a fait jaser après s’être affichée avec une des ses amies d’enfance Emma Sayle. Le hic ? Celle-ci est une des “sex entrepreneurs” majeures du Royaume-Uni.
Elle a en effet créé Killing Kittens en 2005. Aucun chaton ne sert de cobaye à une quelconque expérience, rassurez-vous, mais ce qu’il se passe dans cette institution peut néanmoins choquer les âmes les plus prudes. Killing Kittens est une sorte de club de rencontres élitiste, pensé avant tout pour libérer la sexualité des femmes, mais aussi de tous les couples.
On this day – July 27 in 2007 – Kate lunches with her friend Emma Sayle at The Real Food Company in London. pic.twitter.com/5mPNxjsAXl
— Only One Kate (@grazia747) July 27, 2017
Les hommes politiques aussi concernés
Si les scandales concernent la famille royale et leurs proches, les politiques ne sont pas en reste. Boris Johnson le premier. L’actuel Premier ministre a un passé pour le moins tumultueux.
Deux épouses, quatre enfants issus de ses deux mariages… mais pas seulement. L’ex-maire de Londres aurait eu de nombreuses aventures. S’il avait déjà trompé sa première femme Allegra Mostyn-Owen avec Marina Wheeler, qu’il épousera par la suite, BoJo ne s’est pas arrêté là. Il aurait eu plusieurs relations extra-conjugales pendant son deuxième mariage, poussant sa femme à l’expulser du domicile conjugal à deux reprises, avant de mettre fin à leur union ces derniers mois.

Boris Johnson aurait trompé ses deux épouses à de nombreuses reprises. ©wikimedia commons
Ce ne sont pas là les premières frasques de Boris Johnson. Il est aussi connu pour avoir fait beaucoup de grabuge lors de son passage au Bullingdon Club, club d’étudiants de l’université d’Oxford. Déjà caractérisé par sa tignasse blonde ébouriffée, il s’amusait à terroriser ses camarades avec sa bande, et un certain… David Cameron.
L’ancien Premier ministre aurait lui été au cœur d’une affaire bien glauque, le “Piggate”, à en croire Call me Dave, sa biographie non-autorisée écrite par Michael Ashcroft et Isabel Oakeshott. Lors d’un rite d’initiation à la Piers Gaveston Society, toujours à Oxford, il aurait inséré une “partie privée de son anatomie” dans la gueule d’un cochon. Qui dit mieux ?
Anthony Guttuso