Une mère originaire de l’Ouganda vient d’être condamnée à 11 ans de prison pour avoir mutilé les parties génitales de sa fille de 3 ans.
C’est dans leur foyer familial de l’Est de Londres que la femme de 37 ans aurait pratiqué l’excision de sa fille âgée de seulement 3 ans, en 2017. Elle devient la première femme en Angleterre à être condamnée pour mutilation génitale féminine. Lors du procès, le juge a déclaré que l’acte était “un crime barbare, dégoûtant et prémédité“. Cette mutilation, illégale dans la plupart des pays du monde, consiste en l’ablation totale ou partielle du clitoris. Considérée comme “pratique traditionnelle”, elle est défendue au nom de la préservation de la virginité de la femme, de son interdiction à l’orgasme et de l’augmentation du plaisir masculin. En 2016 le nombre de femmes de moins 15 ans ayant subi cette torture étaient au nombre de 44 millions.
Johanna Arnoult