Londoniens, faites vos stocks de crème solaire ! Les experts l’ont annoncé : d’ici 2050, la capitale britannique pourrait vivre dans des conditions climatiques presque identiques a celles de Barcelone aujourd’hui.
D’ici une trentaine d’années, la capitale troquera son célèbre Fog et ses 110 jours de pluie par an pour le soleil de le ville espagnole : c’est ce que démontre une étude publiée par l’université ETH de Zurich. Cette dernière explique qu’environ 80 % des villes du monde subiront des changements climatiques lourds de conséquences.
Parmi ces 520 grandes villes du monde qui subiront aussi directement l’impact du réchauffement climatique, Paris, tient le haut du classement avec le climat semblable à celui de Canberra, la capitale australienne. En hiver, les températures moyennes en Europe devraient augmenter de près de 5 degrés… Des résultats jusqu’à présent abstraits qui deviennent subitement plus alarmants.
Régulation de la pollution en ville : une affaire urgente ?
Le Royaume-Uni, depuis plusieurs années, a pour objectif clair de réduire l’émission de gaz à effet de serre à zéro, afin de lutter le plus efficacement possible contre le changement climatique.
Car au-delà des changements du climat, la pollution engendre également beaucoup d’effets néfastes sur la santé. Si certains sont défaitistes, et ne croient plus en la possibilité de combattre le réchauffement climatique, le Royaume Uni ne l’entend pas de cette oreille et ne lésine pas sur les mesures pour limiter la pollution.
D’ici à 30 ans, l’objectif est de réduire les émissions de 80%. La situation devient urgente, et les conséquences en tout genre ne sont pas à prendre à la légère. En effet, une étude britannique menée sur des enfants de 12 ans démontre que les jeunes évoluant dans les endroits les plus pollués connaissent un sentiment de mal-être et d’anxiété bien plus fort qu’ailleurs. Vivre près d’une route très fréquentée, par exemple, favoriserait l’anxiété, et accentuerait un effet toxique ressenti sur un cerveau encore en développement.
Et pour les femmes, les nouvelles ne sont pas plus réjouissantes. La pollution serait en effet responsable d’une dégradation notable de la fertilité pour celles qui vivent en zone urbaine, et accélérerait l’arrivée de la ménopause. Ainsi, les femmes perdraient plusieurs années pour faire des enfants. Enfants qui, plus tard, seraient donc eux aussi lourdement impactés par la pollution…
Quelles solutions ?
Malheureusement, personne ne connaît encore la formule magique pour inverser la tendance. Mais une chose est sûre : des initiatives se mettent en place, notamment à Londres, très en avance sur par rapport aux autres villes du monde.
Des mesures visant à combattre cette pollution sont programmées dans des domaines très variés, et il est notamment possible de l’observer avec celles prises pour les célèbres Black Cabs. En effet, le gouvernement s’est engagé à injecter des fonds (30 millions de livres !) pour aider les conducteurs de taxis à passer à l’électrique. Aujourd’hui, c’est plus de 1200 véhicules polluants ont été remplacés par d’autres, plus écologiques.
D’autres initiatives, invitant chacun et chacune à contribuer au combat contre la pollution on également été mises en place. C’est le cas de Plastic Free July, un mouvement qui s’engage a aider des millions de personnes dans cette bataille. Sur leur site internet, chacun peut trouver des solutions à son échelle, pour parvenir a réduire l’utilisation de plastique et réduire ses déchets, que cela soit a la maison, au travail, ou même a l’école…
Chloé Dugard