Ce mardi 12 juin, les députés britanniques examinent en seconde lecture le projet de loi sur les conditions de séparation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Les députés, qui avaient adopté une première version en janvier, doivent se prononcer dans la soirée sur une série d’amendements, 15 au total. En face du Parlement à Westminster, des militants anti-Brexit se sont rassemblés afin de manifester leur volonté de faire annuler le Brexit. Londres Mag est parti à leur rencontre.
« Our future, our choice »
Femi, l’un des fondateurs de l’association « Our Future Our Choice » est au cœur de l’organisation de la manifestation. Il est présent pour défendre l’idée que le combat n’est pas terminé et que les jeunes ont leur mot à dire face à ce référendum qui impacte et impactera leur quotidien. Il espère que cette journée marquera le passage à un Brexit plus en douceur avec au coeur du débat, la protection des citoyens.
« There is always hope »
Pour Mary, quarante ans, le Brexit ne concerne pas que l’économie. C’est dévastateur pour les relations humaines. Elle explique que le référendum a « séparé des familles, des amis, des collègues et a monté les gens les uns contre les autres ». Elle pense qu’il n’y a pas de place pour le Brexit, qu’il soit radical ou non. Le but ce n’est pas seulement d’arriver à faire passer des amendements, l’idée c’est que cela s’arrête définitivement.
« It is not too late »
Dani et sa femme, la soixantaine, sont venus main dans la main affronter le Brexit. Pour eux, le Brexit c’est uniquement « fait par les riches, pour les riches et les multinationales ». Ils étaient partisans pour l’entrée du Royaume-Uni dans la CCE en 1973, ils refusent désormais d’accepter le référendum en faveur d’une sortie de l’Union européenne.