Sadiq Khan vient d’annoncer une journée sans voiture. Une annonce qui suit l’objectif de 50 000 chargeurs de voitures électriques dans sa ville, d’ici 2025. Cette réduction des combustibles fossiles séduit d’autres entreprises.
De grandes artères mais pas de voiture. C’est sans doute le paysage urbain à admirer le 22 septembre. Sadiq Khan vient de proclamer une journée sans voiture à Londres. L’événement sera de taille puisque 18 boroughs sont concernés. Sur près de 20km, les routes seront fermées notamment autour de London Bridge, Tower Hill et la City of London. C’est la première fois qu’un maire de Londres ferme autant d’accès routiers importants, pour redécouvrir sa ville à pied ou en vélo : “J’encourage les Londoniers à se joindre à ce moment de partage et voir la vie d’un oeil différent “
Cela va avec les dernières volontés d’implanter la voiture électrique comme modèle de prédilection dans la ville.
Une volonté branchée
Sadiq Khan avait déclaré : “L’air londonien est tellement sale et pollué qu’il ne s’agit en rien d’une grave crise de santé publique […] il enfreint les limites légales et blesse la vie des Londoniens, entraînant des milliers de décès prématurés chaque année.”
Depuis ces dernières années, la conscience collective a évolué et la préservation de notre environnement est au cœur du débat, Sadiq Khan s’en inspire parfaitement.
Clean air is a right, not a privilege. Through my #EV Taskforce, we’re working towards a future where electric vehicles will become the norm – helping us to reach our goal of becoming a zero-emission city. #LetLondonBreathe https://t.co/fq7vDVgOpf pic.twitter.com/05IyGCgQey
— Sadiq Khan (@SadiqKhan) June 17, 2019
Alors que la ville compte déjà plus de 2100 points publics de connexion, le Maire de Londres voudrait augmenter, en moins de dix ans, de 2300% ces chargeurs. Avec déjà plus de 20 600 véhicules électriques en circulation à Londres, le mouvement suit son cours. Si les infrastructures permettent de posséder ce type de véhicule, alors les acheteurs se tourneront plus facilement vers ces modèles.
Ce projet a bien sûr un coût, puisque les utilisateurs devront posséder un câble adaptable aux chargeurs. L’agence qui possède les points de connexion, prélèvera des frais, comme pour un plein d’essence. Mais, sur le long terme, cette idée permettra de conserver notre planète un peu plus longtemps et cela n’a pas de prix.
Une tendance qui roule
D’autres acteurs financiers tels qu’Uber’ Jump qui a lancé ses vélos électriques à Londres en mai dernier, ou encore le sprinter Usain Bolt qui sponsorise une entreprise de vélos et scooters électriques fabriqués à partir de matériaux recyclables, voient le jour. Le sportif voudrait autoriser la location de scooters électriques dans Londres, car selon lui, “les routes de Londres sont parmi les plus encombrées d’Europe – nous voyons donc un potentiel énorme pour le Royaume-Uni de tirer parti de la technologie de micro-mobilité qui prend d’assaut d’autres villes”, et tout cela bien sûr dans le respect de l’environnement.
Emma Lachevre