La réunion du parti Labour a mis en exergue, ce 30 avril, ce schisme qui fait rage depuis 2016. En cause : la demande d’un second référendum.
Central du nouveau parti de Nigel Farage et de celui de Change UK, le Brexit déchire les esprits pour les élections européennes. La National Executive Committee du parti est scindée entre le désir de mettre en place un second vote ou de rejeter ne serait-ce que l’idée. Ce soir, suite à une journée de discussion, les pro-Européens ont échoué à trouver un accord avec Jeremy Corbyn, le leader Labour. Le porte parole du parti a annoncé au soir du 30 avril : « Le Labour est le seul parti qui représente à la fois des personnes qui soutiennent le Leave et le Remain. Nous allons oeuvrer pour rassembler le pays après la crise chaotique créée par les Conservateurs. »
Le parti a réitéré son opinion de l’année dernière en affirmant qu’il s’engagerait vers l’option d’un vote du public s’il échoue à faire accepter sa propre proposition du Brexit ou à mettre en place une élection générale. Les journalistes politiques ont fait l’écho de ce désaveu de la demande populaire.
So it’s official: the Labour leadership has ignored all those who marched for a People’s Vote and the vast majority of Labour members. Who’d have thought Jeremy Corbyn would have turned out to be the new Tony Blair. https://t.co/kJfO1Sa7QW
— Adam Price (@Adamprice) April 30, 2019
Cette nouvelle intervient juste après l’annonce de Theresa May qui désirait que les discussions autour de son deal cessent très rapidement, dès la semaine prochaine.