Les endroits les plus pollués, favoriseraient plus de mal-être et d’anxiété. Conclusion sans surprise que vient de révéler une étude britannique.
Une étude, via The Times, interrogeait des enfants de 12 ans vivant dans des zones touchées par les émissions polluantes des routes principales. Et il en ressort que vivre prés d’une route très fréquentée peut rendre les enfants plus anxieux en raison de l’effet toxique ressenti sur le cerveau en développement.
Une fois les organes examinés et comparés avec ceux des jeunes habitant des zones plus calmes et moins polluées, les scientifiques de cette étude ont conclu que les enfants exposés à une pollution atmosphérique plus élevée présentaient un niveau plus fort de myo-inositol, un sucre naturel lié à une anxiété accrue.
La recherche menée par l’association caritative britannique Living Streets montre qu’environ deux tiers (65%) des parents d’enfants de 4 à 11 ans s’inquiètent de ces effets nocifs sur la santé de leur progéniture et deux tiers (40%) sont préoccupés par la pollution de l’air autour des établissements scolaires aux heures de rentrée et de sortie.
L’organisme de bienfaisance affirme également que les soucis sont encore plus alarmants à Londres.
C’est pourquoi en 2018, cette association a demandé l’interdiction de la circulation des voitures au niveau des écoles pendant les heures de sortie et de rentrée.
Depuis, bon nombre de collectivités locales ont pris des mesures dans ce sens. Reste à voir si ces initiatives souhaitables seront prises à l’échelle nationale.
Et beaucoup de citoyens, conscients de ce problème, manifestent pour faire baisser ce taux de pollution. En attendant une prise de position officielle, lundi 20 mai, un groupe de 10 militants de Greenpeace a bloqué l’entrée du siège de BP à Londres. Leur but était de faire entendre la réclamation suivante : l’arrêt de l’exploration pétrolière et gazière, ils ont été délogés par la police dans la journée.