La société Uber originaire des Etats-Unis est largement présente sur le territoire européen depuis quelques années. Elle s’est diversifiée en proposant non seulement des courses taxis à des prix abordables mais aussi des livraisons de nourriture chez le client.
Une société française, chauffeur privé, s’installe à Londres. Kapten lance un nouveau service de transports sur Londres et rivalise avec Uber. Uber est déjà installé dans la capitale depuis 2012. La société Kapten affiche une campagne provocatrice en pointant du doigt le fait qu’Uber utilise des combines pour ne pas payer la TVA. Ainsi, 60 pence sur chaque trajet sont perdus, « de l’argent qui pourrait être utilisé pour des écoles, par exemple », soutient le porte-parole du groupe.
Chauffeur privé version londonienne arrive sur le territoire avec 5 000 à 10 000 conducteurs. Pour son lancement, l’application affiche des offres attrayantes avec 50% de réduction. Par la suite, cela passera à 20% de réduction ce qui restera toujours £2 moins cher qu’un Uber. Des réservations qui se font directement sur l’application où les passagers voient à l’avance le prix de leur course, avant même de réserver.
Kapten compte trois millions d’utilisateurs en France et souhaite s’établir dans quinze villes d’ici la fin de l’année.
Le deuxième concurrent auquel Uber devra faire face est Amazon, qui vient d’investir 450,8millions de pounds dans Deliveroo. Deliveroo est une société qui propose de livrer des plats du type restauration rapide chez les clients directement. Grâce à cet investissement, Deliveroo souhaite agrandir sa portée géographique sur Londres, ainsi qu’accroître son nombre de livraisons. Il y aura aussi plus de choix dans les quartiers avec de nouveaux formats qui seront créés grâce à l’argent recueilli. Cet investissement de la part d’Amazon, permettra aussi de multiplier de nouveaux emplois.
Malgré cette diversification, Amazon reste vivement critiqué. En effet, un syndicat de travailleurs et d’investisseurs est en train de se former. Celle-ci veut dénoncer les conditions de travail que subissent les employés notamment dans une atmosphère sous pression pour subvenir aux objectifs de l’entreprise. Bien entendu, Amazon dément ces revendications et affirme que les salaires sont hauts au sein de l’entreprise et qu’il n’y a pas d’harcèlement sexuel.
Uber arrivera t-elle à rester leader dans la course aux clients ? La suite dans les prochains mois.
Alizée Bouchet