Le point Covid-19 du 11 février 2021

Une peine de prison pour mensonges sur les déplacements internationaux, baisse des infections après la première dose de vaccin et la conquête mondiale de la variante du Kent: la rédaction vous propose de faire le tour des nouvelles sanitaires du jour.
1- Le gouvernement britannique planche sur une peine de prison pour mensonges sur les déplacements internationaux
A partir de lundi, les arrivants sur le sol britannique venant de pays sur liste rouge devront s’isoler dans des hotels pour 10 jours. Pour Enrayer la propagation de nouvelles variantes du virus, et éviter les fraudes, le gouvernement réfléchis à pénaliser les personnes tentant de mentir quant à l’historique de leurs voyages. La peine envisagée pourrait aller jusqu’à 10 ans de prison, qui est “la sentence maximale pour les menaces de mort, les empoisonnements non mortels ou les aggressions” rappelle Lord Sumption. Ce dernier s’oppose à la mesure proposée par le ministre de la santé Matt Hancock. D’un autre côté, tout voyageur brisant sa quarantaine peut encourir une amende allant de 5 000 à 10 000 livres.
2- Les infections à la COVID-19 baissent de deux tiers grâce aux vaccins
Près d’un mois après le début des campagnes de vaccination, les données collectées montrent que même après seulement une première dose de vaccin, les nouveaux cas de coronavirus ont baissé de presque deux tiers. Ceci est une bonne nouvelle, démontrant l’efficacité des produits, même avant l’immunité maximale promise par la seconde injection. Le Royaume Uni a enregistré une nouvelle baisse quotidienne avec près de 13 000 cas hier, continuant sur la pente descendante et rassurant les autorités quant à une prochaine relaxation du confinement.
3- La variante du Kent du coronavirus en passe de “conquérir le monde”
Extrêmement plus contagieuse, la variante anglaise découverte en septembre dernier et à l’origine du confinement hivernal serait devenue la mutation la plus répandue dans le monde. Elle a été identifiée dans pas moins de 50 pays à ce jour. La Pr Sharon Peacock a cependant rassuré à nouveau quant à l’efficacité des vaccins actuellement distribués contre cette mutation particulière.