Le point Covid-19 du 26 Janvier 2021

Quarantaine en hôtel et incident diplomatique sur les stock de vaccins: la rédaction vous propose de faire le tour des nouvelles sanitaires du jour.
Le Royaume Uni s’interroge sur les modalités de l’isolation des voyageurs en hôtels
Le pays à d’ores et déjà annoncé que les voyageurs arrivant d’Afrique du Sud et une partie de l’Amérique du Sud, ainsi que du Portugal – la plupart des vols depuis le Brésil font escale à Lisbonne – devront s’isoler 10 jours dans des hôtels. Le premier ministre Boris Johnson devrait étudier les modalités de cette mesure avec le gouvernement aujourd’hui, ainsi que la possibilité de l’étendre à d’autres pays potentiellement à risque.
Des pays tels que l’Australie et la Nouvelle Zélande ont déjà mis en place une telle mesure, accompagnant les voyageurs en bus directement de l’aéroport à leur hôtel assigné. Pour ce qui est du Royaume Uni, le bruit coure que les frais d’hébergement dans les hôtels seraient à la charge des voyageurs. Une annonce officielle devrait donc être faite sur le sujet au plus tard demain.
Conséquence du Brexit: les stocks de vaccins risquent de ne pas atteindre les chiffres attendus
Les laboratoire AstraZeneca, produisant principalement au Royaume Uni, et Pfizer-BioNTech, basés en Belgique, alertent sur un ralentissement de son approvisionnement dû à des problèmes de production.
Face à la peur d’un manque, les officiels européens et britanniques ont réagi, faisant planer le spectre d’une nouvelle conséquence inattendue du Brexit. En effet, commissaire européenne à la Santé, a expliqué que les laboratoires produisant le vaccin en Europe devront “soumettre une notification à l’avance lorsqu’ils souhaitent exporter des vaccins en dehors de l’UE”, ce qui risquerait de retarder encore plus l’approvisionnement au Royaume Uni.
Cette annonce a semé une semi panique au sein des classes politiques européennes et britanniques, poussant le ministre de la santé Allemand à réclamer une “distribution juste”, rajoutant qu’il ne s’agit pas de “l’Europe d’abord, mais de la part équitable revenant à l’UE”. En réponse à cela, son homologue britannique Nadim Zahawi à condamné ses propos, dénonçant “l’impasse du nationalisme du vaccin”.