Le Ciné Lumière II dévoile sa programmation en avant-première et son design très chic.
Le 3 juillet dernier, la foule réunie à l’Institut français n’avait qu’une idée en tête : aller au cinéma. Échauffée par la fête du cinéma de mai dernier ? Ravie de trouver un lieu culturel en ces températures estivales ? Le Ciné Lumière était l’objet de toutes les curiosités car au sous-sol, son Ciné Lumière II venait à peine de sortir de son cocon et être inauguré dans la foulée par un parterre de choix. L’Ambassadeur de France, Jean-Pierre Jouyet, l’actrice mythique Leslie Caron ainsi que le président des amis de l’institut français Marc Mourre et la directrice Claudine-Ripert-Landler, s’étaient regroupés pour couper le ruban rouge prometteur de belles projections.
D’ailleurs, pour la directrice de l’établissement, cette ouverture représente « une étape essentielle dans la vie de l’institut. Ce n’est pas qu’une ouverture de cinéma, c’est une vraie nouvelle ouverture sur le monde avec de nouveaux horizons entre dialogue et transmission. » Cette vision inédite était très perceptible lors de cette avant-première avec des extraits remarqués des Indes Galantes de Clément Cogitore sélectionné pour les Césars 2019 et Le Grand Saut de Vanessa Dumont et Nicolas Davenel déjà remarqué au Festival de Cannes pour montrer un attachement aux courts métrages dynamiques, différents mais toujours de qualité. Une éthique et une esthétique à la hauteur de la salle. Au sous-sol, cet espace de 35 places est vraiment selon la directrice « un joyau ». Assis sur les sièges orangés au contraste saisissant avec le gris anthracite des lieux, le spectateur ne peut que se sentir privilégié de découvrir un nouvel univers, un nouvel endroit, un nouveau cinéma. Si l’institut ferme ses portes le 26 juillet, il est fort à parier que les français de Londres seront nombreux à la rentrée pour découvrir ce lieu digne d’une boutique-hôtel.