Après la coupe du monde masculine de football 2018 où les Bleus ont gagné, place à celle des filles. Le sport n’est pas encore aussi réputé et suivi que chez les garçons mais il gagne à être connu avec de nombreux talents sur les terrains.
Pourtant le football féminin est en progression, de plus en plus de spectateurs, d’équipes nationales et de professionnelles. Le Vatican, mais aussi, l’Olympique Lyonnais, la Juventus Turin, le Bayern Munich et FC Barcelona ont créé leurs sections féminines. Cette montée en puissance est soutenue par la FIFA qui vise plusieurs objectifs comme atteindre 60 millions de joueuses d’ici 2026. La fédération internationale de football a par ailleurs reçu neuf candidatures pour la prochaine coupe féminine qui aura lieu en 2023. En décembre dernier, le premier ballon d’or féminin était décerné à la joueuse norvégienne, Ada Hegerberg.
Cette nouvelle édition de la coupe du monde féminine qui se déroule en France, est la septième dans l’histoire du sport. Les demi-finales et finale se joueront à Lyon à guichets fermés, ce qui confirme l’attirance des spectateurs pour le sport. Au Brésil, une chaine gratuite, Globo, diffusera tous les matchs de la compétition.
Un sport qui devient de plus en plus populaire mais qui connaît toujours des discriminations notamment au niveau des salaires. En effet, les joueuses professionnelles toucheraient 96% de moins que les hommes dans cette même discipline. En octobre 2017, les joueuses norvégiennes avaient fait grève pour exiger une augmentation. Elles avaient alors été soutenues par l’équipe masculine, ces derniers ont même accepté que leurs revenus diminuent pour que celui des filles augmentent. Désormais, en Norvège les salaires des footballeurs et footballeuses en équipe nationales sont identiques. Aux Etats-Unis, les footballeuses montent aussi au créneau depuis un certain temps, elles ont porté plainte contre leur fédération pour avoir les mêmes conditions de travail, transports que les hommes. Pourtant le soccer, nom donné au football féminin, est un sport implanté depuis bien longtemps aux USA.
Et l’équipe britannique dans tout ça ?
Figurez-vous qu’elle sera présente, elle aussi, lors de l’édition 2019. Son premier match sera le 9 juin 2019, contre l’Ecosse. Lors de la dernière coupe du monde de football les « lionnes », surnom donné à l’équipe pour son mental et son envie de vaincre, avaient fini troisième de la compétition. Aujourd’hui, elles sont troisième mondiale et font partie des favorites du tournoi. Les joueuses britanniques ont suivi un long programme d’entraînement, elles ont même participé à un camp d’entraînement avec la marine nationale britannique.
Malgré une belle progression dans le football féminin, le chemin pour l’égalité est encore long. Mais qui sait, cette édition 2019 pourrait bien faire changer les choses.
Alizée Bouchet