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Une nouvelle œuvre de Banksy découverte au Japon
Un graffiti qui rappelle grandement les œuvres de Banksy a été découvert à Tokyo. Celui-ci représente un rat avec un parapluie entre les pattes. Une enquête a été lancée pour déterminer si la peinture a bien été réalisée par le street-artiste britannique. Il semblerait que le dessin ne soit pas récent. Il est en effet déjà apparu dans des photos postées sur les réseaux sociaux avant 2018 et il a été en partie effacé par le temps. Bansky est célèbre pour utiliser l’art de rue comme lieu de dénonciation. L’artiste critique notamment la récupération commerciale de ses oeuvres. Ses peintures sont destinées au grand public et il rejette l’idée qu’un particulier les détienne. À ce titre, il a prémédité l’autodestruction de sa toile « Girl with balloon », juste après son achat par un particulier à Londres, pour une somme dépassant le million d’euros. L’artiste n’approuvera donc sans doute pas la vente qui a été réalisée au Pays de Galles en décembre 2018. Un expert de ses œuvres a acquis son graffiti peint sur un garage. Une industrie artisanale de souvenirs s’était même créée autour de la peinture. L’acheteur a néanmoins affirmé vouloir que le dessin reste accessible au public.
Brexit : Jeremy Corbyn boycott l’élaboration du «Plan B» de Theresa May
« Écarter l’hypothèse d’un No Deal » et « mettre fin immédiatement au gaspillage de centaines de millions de livres de fonds publics en vue d’une sortie sans accord ». Ce sont les conditions, posées par Jeremy Corbyn dans une lettre, pour accepter de débattre avec Theresa May («I ask you to rule out ‘no deal’ and to immediately end the waste of hundreds of millions of pounds of public money preparing for a ‘no deal’ outcome. ») . La Première ministre, chargée de trouver un « Plan B » d’ici lundi pour remplacer son accord de retrait largement rejeté par les députés, n’a pas manqué de répondre par épistolairement. Après avoir précisé qu’il n’était pas dans son pouvoir d’écarter la possibilité d’une sortie brutale, elle explique : «Il y a deux façons d’éviter une sortie brutale : soit voter en faveur d’un accord, en particulier l’accord de retrait, qui a été conclu avec l’UE, soit abroger l’article 50 et annuler le résultat du référendum. Il y a deux solutions pour éviter un No Deal. » (« So there are two ways to avoid no deal: either to vote for a deal, in particular a Withdrawal Agreement, that has been agreed with the EU, or to revoke Article 50 and overturn the referendum result. »)
Si Theresa May a demandé à son opposant d’accepter son invitation au dialogue de manière « urgente », l’exécutif a annoncé que des troupes militaires pourraient être déployées pour préparer une sortie brusque. Après des semaines d’incertitudes et de blocages politiques, 56% des britanniques voudraient rester dans l’UE, contre 48% en 2016, selon un sondage YouGov réalisé le 16 janvier dernier.
The starting point for any talks to break the Brexit deadlock must be to rule out a disastrous No Deal outcome.
My letter to Theresa May… pic.twitter.com/vQvUV87mpk
— Jeremy Corbyn (@jeremycorbyn) January 17, 2019
Une semaine royale
Grosse frayeur pour le prince Phillip impliqué dans un accident de voiture ce jeudi 17 janvier à Norfolk, près du domaine de Sandringham. Le Duc âgé de 97 ans était au volant de sa Land Rover lorsqu’il a percuté une automobiliste dont le bébé de neuf mois était à bord.
Si l’enfant et le prince d’Edinburgh s’en sont sortis indemnes, les deux autres femmes à bord de l’automobile percutée ont dû être transportées à l’hôpital pour des blessures légères telle qu’une fracture du poignet et une coupure au genou.
De son côté, Meghan Markle a de nouveau fait parler d’elle. Après avoir décidé de ne pas se rendre à la fête d’anniversaire de Kate Middleton et alors que les rumeurs concernant son caractère difficile vont bon train depuis le départ de son assistante Melissa Touabti, et de sa secrétaire personnelle Samantha Cohen, c’est maintenant au tour de sa garde du corps de quitter la duchesse de Sussex. Après seulement 6 mois de service, ce départ prématuré de l’officière de sécurité serait dû à des raisons totalement personnelles et n’aurait donc rien à voir avec Meghan Markle pour qui elle aurait beaucoup aimé travailler.
Suite à une querelle avec Pelosi, Trump annule son déplacement à Davos
Au 27e jour du «Shutdown», Donald Trump et la présidente de la chambre des représentants, Nancy Pelosi, se livrent à une prise de bec concernant le conflit budgétaire qui a envoyé près de 800.000 employés fédéraux au chômage.
C’est dans une lettre rendue publique à la Maison Blanche que le présidant Américain à annoncé à Mme Pelosi, jeudi 17 janvier, qu’il avait annulé ses voyages en Afghanistan et en Egypte, et qu’il était préférable qu’elle reste travailler à Washington.
«En raison du Shutdown, je suis désolé de vous informer que votre voyage à Bruxelles, en Egypte et en Afghanistan a été repoussé», a écrit Donald Trump (« Due to the Shutdown, I am sorry to inform you that your trip to Brussels, Egypt, and Afghanistan has been postponed »).
Egalement, la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, a annoncé que le président ne se rendrait pas au Forum économique mondial (WEF) de Davos, censé réunir l’élite politique et économique mondiale.
“Par respect pour les 800.000 employés américains qui ne sont pas payés et pour s’assurer du soutien de son équipe, le président Trump a annulé le voyage de sa délégation au Forum économique mondial de Davos, en Suisse ». (« Out of consideration for the 800,000 great American workers not receiving pay and to ensure his team can assist as needed, President Trump has cancelled his delegation’s trip to the World Economic Forum in Davos, Switzerland ».)
Le président français Emmanuel Macron et Theresa May ne s’y rendront pas non plus, l’un à cause d’un agenda trop chargé, l’autre en raison du Brexit. Dû à ces désistements, le forum, qui aura lieu du 21 au 25 janvier, attendra le président brésilien Jair Bolsonaro en vedette.
President @realDonaldTrump’s letter to @SpeakerPelosi concerning her upcoming travel pic.twitter.com/TtBCvwp080
— Sarah Sanders (@PressSec) January 17, 2019
Un message codé pour lutter contre le harcèlement dans les bars
« Un oeil d’Horus, s’il vous plaît. » À Rennes, dans le bar « Le Meltown », il est possible de commander ce cocktail… qui n’existe pas. En réalité, « l’oeil d’Horus » est un message codé. Un moyen d’avertir les serveurs d’une situation de harcèlement. Lorsqu’il est déclenché, le personnel est censé venir en aide à la personne qui se sent en danger. Ce dispositif a trouvé son inspiration dans le fameux « Ask for Angela », lancé en 2016 par la police métropolitaine anglaise. « Si vous allez au bar et demandez pour Angela, le personnel du bar saura que vous avez besoin d’aide pour sortir de votre situation et vous appellera un taxi ou vous aidera discrètement – sans trop d’agitation. » informe la campagne, le plus souvent affiché dans les toilettes pour femmes (« If you go to the bar and ask pour Angela, the bar staff will know you need some help getting out of your situation and will call you a taxi or help you out discreetly – without too much fuss. »)
Saw this behind the loo door at a pub in Northallerton- what a great initiative to help keep women safe! #Askforangela pic.twitter.com/2DYKK5vlmQ
— Caroline Marsh (@MarshCaroline) January 18, 2019
Johanna Arnoult, Thalia Creac’h, Émilie Moulin