À l’occasion de la venue d’Ary Abittan au Shaw Theatre le 26 novembre prochain pour son dernier one man show « My Story », nous avons cherché à en savoir plus sur l’humoriste.
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Il est fan de Benny Hill
Les premiers rendez-vous avec l’humour dont se souvient Ary Abittan sont les retransmissions le dimanche soir à 20h sur France 3 du Benny Hill Show : « C’était le dimanche soir il me sauvait, quand j’avais fait mes devoirs j’avais le droit de rester devant Benny Hill. » Le Benny Hill Show aura été un des moteurs pour sa carrière à venir : « Depuis que je suis enfant, c’est mon seul objectif de distraire, de faire rire et de partager avec le public ! »
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Son spot favori à Londres est très luxueux
Venu une première fois présenter son spectacle à Londres, Ary Abittan a tout de suite trouvé dans la ville son potentiel inépuisable de promenades. Amateur de balades, l’humoriste confie apprécier marcher dans Londres et emprunter le métro londonien. Son spot favori ? : « Je rentre chez Harrods à 14h et j’en sors à 18h et je marche. »
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Son spectacle est plus qu’autobiographique
Comme son nom l’indique My Story raconte l’histoire d’Ary Abittan mais bien plus encore. Il parle dans ce one man show d’un sujet qu’il connaît bien, puisque c’est lui : « je parle de moi, de mon enfance, de ma mère, de mon divorce, de mes enfants, des femmes ». Un spectacle écrit en 43 ans et huit mois comme il aime le rappeler. « C’est comme une séance de psy sauf que c’est pas moi qui paye ! Plus c’est personnel, plus c’est universel. »
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Le titre My Story fait référence à ses filles
Loin d’un hommage à la langue de Shakespeare, l’humoriste s’est directement inspiré de ses trois filles pour donner un titre à son spectacle : « Je les voyais toujours sur les réseaux sociaux avec des stories, et je me suis dis que My Story ça peut être pas mal ! ». Entre technologie et nouvelle génération, Ary Abittan fait ainsi le lien avec les divers thèmes qu’il aborde sur scène.
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Son one man show est empreint d’humour anglais
S’il devait définir son humour, Ary Abittan mettrait l’auto-dérision au centre de tout. Et l’humour anglais ? Un peu mais surtout pour le côté pince-sans rire des Anglais qui permet d’obtenir un sens et une profondeur, pour atteindre le public facilement. Un artiste anglais préféré ? Les Monty Python, je peux rester des heures devant The Ministry of Silly Walks ! Si Ary Abittan ne prévoit pas encore de monter un spectacle en anglais, il confie que traduire des parties de son spectacle lui plairait : « Ça m’amuserait de voir la réaction du public anglais quand je parle de ma mère. »
Propos recueillis par Marie-lys de Saint Salvy